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Vidéo-surveillance : « L’effet dissuasif n’est pas prouvé »

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Prise de position d’une élue écologiste.

Pourquoi je suis contre le principe d’une ville sous surveillance généralisée

Je ne refuse pas à une municipalité le droit de chercher les moyens de faire face à des conduites délictuelles que nous rencontrons malheureusement même à Albi.

Je refuse par contre le principe généralisé de mettre l’espace public de la ville sous vidéosurveillance. C’est un principe sur lequel je ne transigerai pas.

Mais je conçois que tout le monde n’y adhère pas. Je vais donc analyser les situations sous l’angle de l’efficacité et du coût : l’installation des caméras rassure la population en donnant un sentiment de sécurité. Sentiment peut-être mais ce n’est pas une réalité. La vidéosurveillance n’est efficace que pour un espace restreint où l’alerte peut être rapidement suivie d’une intervention. L’efficacité du réseau de caméras n’est pas prouvée : au mieux c’est une mesure qui peut être une aide à l’enquête après coup ; dans 3 % des cas. C’est déjà cela, me direz-vous, mais c’est quand même cher payé pour les finances d’une collectivité. L’effet dissuasif n’est pas prouvé : on peut reprendre ici l’exemple de la grosse bagarre sous l’œil des caméras place Jean-Jaurès à Castres, à la fin de l’été. Et chacun se doute que certains groupes se déplaceront pour aller tenir ailleurs leurs activités qui portent tort à tous.

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